Les pensées limitantes vous freinent et vous empêchent de vous réaliser pleinement : Je n’en suis pas capable, je ne suis pas assez bien … Vos croyances ont le pouvoir de vous limiter dans vos envies ou dans vos actions car vous ne les remettez jamais en question. Et si vous vous libériez de ces fausses croyances ? Suivez-moi, je vous montre comment faire.

Le propre d’une pensée limitante est qu’elle se transforme en certitude, pire encore, elle passe inaperçue. C’est le premier frein que je lève lors de mes séances quotidienne d’hypnose à langon. Ces croyances fermement ancrées en vous sont perçues comme des vérités indiscutables, bien qu’elles soient négatives et un frein à votre bien-être.

Les pensées limitantes proviennent de votre éducation, de paroles blessantes reçues dans l’enfance ou de fausses interprétations. Comme vous ne les avez jamais remises en question, leurs pouvoirs prennent le pas sur vos envies et vous empêchent d’être vous-même.

Je vous propose d’apprendre à vous libérer des pensées négatives à travers 4 croyances courantes :

  1. Je n’en suis pas capable
  2. Je ne suis pas assez bien
  3. Je n’ai pas assez de temps
  4. Je ne changerai jamais

1. Je n’en suis pas capable

Face à un projet qui vous tient à cœur, avez-vous déjà été freiné par des pensées telles que je n’y arriverai jamais, je rate tout ce que j’entreprends ou je n’en suis pas capable ?

Se libérer des pensées négatives

Comme pour toutes les pensées limitantes, demandez-vous :

  • D’où vient cette pensée ?
  • Depuis quand avez-vous cette pensée ?
  • N’y a-t-il pas au moins une fois ou cette pensée s’est révélée fausse ?

Vous pouvez reprendre ces questions pour chaque pensée limitante.

A travers ces 3 questions, vous remettez en cause votre fausse croyance et vous pourrez même en trouver l’origine. Un échec dans votre passé peut avoir un impact plus important que vous ne le pensez. Il est très courant que la réponse aux deux premières questions soit : Je ne sais pas. Elle n’a donc aucune raison d’exister.

Cette pensée peut cacher la peur de ne pas réussir, un manque de confiance en soi ou le besoin d’être aidé dans votre projet.

remettre en cause les fausses croyances

Demandez-vous de quoi vous avez besoin pour réussir et de ces besoins, définissez vos actions à mener.

Ayez en tête ce que vous avez réussi plutôt que ce que vous avez échoué.

Nous avons tous des échecs et des réussites. Selon vous, lequel des deux fait avancer ?

2. Je ne suis pas assez bien

Je ne suis pas assez bien pour ce poste, cet ami, cet amour. Cette pensée vous bloque dans la bonne estime de vous et vous empêche d’accéder aux relations avec les autres, telles que vous les rêvez.

Comme pour la première pensée, remettez-la en question. Chaque personne possède ses qualités et ses défauts : si vous avez tendance à suivre cette croyance limitante, c’est que vous voyez davantage vos défauts.

L'estime de soi

Travaillez une bonne estime de vous pour contrer cette pensée.

Listez vos qualités, vos valeurs, vos atouts et ce que vous pouvez apporter aux autres.

Restez bienveillant envers vous-même.

Pour aller encore plus loin dans la bonne estime de vous, vous pouvez consulter cet article : 5 étapes pour apprendre à s’aimer soi-même.

Ce type de pensée peut également cacher la peur de décevoir les autres. Vous avez alors besoin d’apprendre à vous affirmer sans craindre de blesser votre entourage. Si vous vous reconnaissez dans cette description, je vous propose de lire ce précédent article : apprendre à dire non, s’affirmer sans culpabiliser.

3. Je n’ai pas assez de temps

Je n'ai pas le temps

Cette pensée limitante est un peu différente des précédentes : elle ne touche pas directement à des notions de valeurs personnelles. Pour autant, elle reste une pensée bloquante, car elle vous freine dans vos actions et vous empêche d’accéder à votre bien-être.

En suivant cette pensée, vous privilégiez les actions du quotidien et vous vous privez de faire ce qui vous tient vraiment à cœur. Vous n’avez pas le temps pour vos loisirs, vos projets ou tout simplement du temps pour vous.

Si vous n’apprenez pas à vous privilégiez, vous passerez votre temps sur vos obligations, au détriment de vos envies.

Gérer son temps

Cette pensée limitante peut avoir une autre origine : un parent répétant « je n’ai pas le temps » durant l’enfance, une remarque sur la lenteur, un niveau d’exigence très élevé envers vous-même.

Dans tous les cas, changez votre rapport au temps et adaptez-le à votre propre rythme :

  • Quand vous pensez que vous n’avez pas le temps, demandez-vous de combien de temps vous avez besoin pour faire les choses.
  • Evaluez vos priorités et modifiez-les si besoin.
  • Acceptez votre propre rythme.
  • Si vous vous adaptez toujours aux autres, inversez la tendance jusqu’à l’équilibrer.

4. Je ne changerai jamais

Si vous ne changerez jamais, c’est qu’à l’heure où vous lisez ces lignes, vous n’avez jamais appris à marcher, à manger seul, à parler et à lire et que vous en êtes au stade du nourrisson.

Vous changez, c’est indéniable. Vous évoluez, vous apprenez, recommencez et parfois le processus est plus long.

je ne changerai jamais

Cette pensée limitante traduit votre frustration à ne pas arriver à votre objectif. Elle vous bloque dans votre processus de remise en question dans la façon de changer les choses.

Tout dépend de ce que vous voulez changer :

  • Vous améliorer demande des actions et du temps.
  • Une mauvaise habitude répond à un besoin interne qu’il est utile de détecter.
  • Une blessure émotionnelle demande de l’attention envers soi.
  • Un échec peut apporter des leçons à prendre en compte dans tout changement.

Ne vous mettez pas en situation d’échec en vous laissant submerger par cette pensée limitante. Mettez en place des actions pour générer du changement. Si vos actions ne fonctionnent pas, changez-les.

Prenez la décision de vous libérer des pensées qui vous freinent, permettez-vous de réaliser vos rêves et d’être enfin vous-même. Vous avez passé assez de temps à vous empêcher de faire ce qui vous tient à cœur, il est grand temps de penser à vous.

Je vous laisse la parole dans les commentaires si vous souhaitez laisser vos impressions ou échanger avec moi.

Je vous retrouve bientôt pour un nouvel article et d’ici là, prenez soin de vous.